Ciblée : l'équipe Durabilité de ZFV

Olga : J'ai grandi en Asie centrale et, enfant, j'avais moins de possibilités que les enfants en Suisse. Malgré tout, j'ai eu une enfance heureuse. J'ai ainsi appris très tôt qu'il était possible de mener une vie agréable même avec moins. La gestion prudente des ressources m'accompagne donc depuis ma plus tendre enfance. Une raison de plus pour laquelle j'ai obtenu mon master en développement durable. Je considère comme un grand privilège de pouvoir m'engager professionnellement en faveur des personnes et de l'environnement et de pouvoir ainsi transmettre cette conception d'une utilisation respectueuse des ressources.

Barbara : C'est difficile à décrire en quelques phrases. Mais la meilleure façon de le faire est probablement celle-ci : je suis une personne proche de la nature et j'aime être dehors. La beauté de la nature m'a toujours fascinée. Pour moi, la durabilité signifie entre autres préserver cette beauté. De plus, je m'intéresse aux gens et j'aime travailler dans des domaines variés – je retrouve tout cela dans mon métier actuel.

Olga : Pour moi, le plus beau, c'est de voir l'importance que revêt la durabilité au sein de l'entreprise et pour nos collègues. Des statuts de la coopérative à la stratégie d'entreprise, en passant par les objectifs annuels et l'implication des collaborateurs à tous les niveaux. Ce n'est donc pas quelque chose qui relève uniquement du département Durabilité, mais notre travail commun, qui s'intègre partout.

Barbara : Tout ce que nous avons accompli en matière de durabilité au cours des trois dernières années est pour moi un moment fort. Du développement de la stratégie de durabilité aux objectifs scientifiques, en passant par la nouvelle gestion des déchets alimentaires, le développement de formations et le rapport de durabilité basé sur la GRI. Des étapes plus ou moins importantes dont nous pouvons être fiers chez ZFV.

Olga : Nous travaillons en étroite collaboration avec différents départements et services spécialisés. Nous discutons régulièrement des objectifs, des progrès et des mesures à prendre au sein d'un groupe interdépartemental auquel participe également le service opérationnel, de la restauration à l'hôtellerie. Cela nous permet de recueillir différentes perspectives à un stade précoce et de nous assurer que nos solutions fonctionnent dans la pratique.

Barbara : Nous avons la chance de bénéficier d'un grand soutien de la part de la direction et des différents départements. Comme nos objectifs de durabilité sont également ancrés dans la stratégie de l'entreprise, nous ne sommes pas seuls à les promouvoir. Chacun y travaille dans son domaine. La compréhension commune qui en résulte est une énorme source de motivation. De plus, nous avons signé des engagements volontaires ou des certificats dans différents domaines qui nous fixent des objectifs clairs et dont la réalisation est obligatoire. Enfin, les exigences de nos clients et de nos hôtes augmentent également : la durabilité est donc depuis longtemps devenue un facteur concurrentiel. L'importance de ce sujet nous aide énormément à rester concentrés.

Olga : Ce que nous faisons doit avoir un impact. Nous voulons enthousiasmer le plus grand nombre possible de personnes, de collaborateurs, de clients et d'invités pour notre démarche. Cette approche de priorisation fondée sur des données et des données scientifiques crée une orientation importante. Nous ne faisons pas ce qui semble bien, mais ce qui est vraiment bénéfique.

Barbara : Exactement. Et nous faisons plus que ce que nous communiquons. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas dans de nombreuses entreprises, quel que soit leur secteur d'activité.

Olga : J'apprécie particulièrement la rapidité avec laquelle les idées et les mesures sont mises en œuvre. En cas d'incertitude, nous pouvons rapidement obtenir l'avis de nos collègues ou des entreprises, ou lancer un projet pilote. Cela nous permet d'avancer rapidement, sans longues discussions théoriques ni rapports interminables. Et l'ouverture d'esprit qui nous pousse à explorer de nouvelles voies nous aide énormément.

Barbara : J'ai été séduite par la diversité de la gestion durable. J'aime que chaque jour soit un peu différent et que je puisse m'occuper de nombreux sujets différents. Chez ZFV, la durabilité est un thème incroyablement varié et nous sommes en contact étroit avec des personnes très différentes. C'est génial !

Olga : Dans le secteur de la restauration, j'apprécie l'influence considérable que nous avons sur l'alimentation durable en Suisse. En même temps, c'est l'un des domaines où il est le plus difficile de réduire les émissions climatiques. Dans l'agriculture, le labour génère des émissions qui ne peuvent jamais être totalement évitées et qui ont également une influence sur nos valeurs Scope 3. Cependant, nous pouvons déjà accomplir beaucoup grâce à nos offres équilibrées et respectueuses du climat, que nous rendons aussi attrayantes que possible pour nos clients. Et bien sûr, en les incitant à faire des choix plus conscients dans leurs menus.

Barbara : À mon avis, la proximité avec l'agriculture est particulière dans la restauration. La production alimentaire est déjà directement touchée par les changements climatiques et environnementaux, et la restauration en ressentira encore plus les effets à l'avenir. Conjuguée à des questions sociales telles que la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, nous devons donc avoir un intérêt intrinsèque à adopter une approche plus durable.

Olga : Pour moi, c'est facile de me déplacer à vélo, car c'est le moyen de transport le plus pratique en ville. Je ne suis pas coincée dans les embouteillages et je ne suis pas assise dans un bus bondé. Je me facilite également la tâche en cuisine et j'utilise presque exclusivement des légumes bio qui poussent pratiquement devant ma porte. Comme le panier de légumes est livré chaque semaine, les repas à la maison sont automatiquement saisonniers, régionaux et principalement végétaux. Lorsque l'on adapte ses habitudes, adopter un comportement durable devient tout naturel. Bien sûr, il y a beaucoup d'autres petites et grandes décisions à prendre au quotidien, comme choisir entre le café ou le thé, l'avion ou le train. Il est impossible de toujours tout faire à 100 % correctement. Le plus important est de faire ce qui est possible à un moment donné et dans une situation de vie donnée.

Barbara : Parfaitement imparfaite ! J'essaie bien sûr de manger le moins possible de produits d'origine animale, de prendre peu l'avion et d'utiliser nos ressources avec parcimonie. Je n'y parviens pas toujours, et ce n'est pas grave. Je suis la plus cohérente en matière de mode équitable ou d'occasion et de cosmétiques naturels. Mais je suis fondamentalement convaincue qu'il vaut mieux que davantage de personnes adoptent un comportement un peu plus durable plutôt que que quelques-unes vivent de manière parfaitement durable. C'est ce que j'essaie de transmettre dans ma vie quotidienne.